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11/04/2013

Théorie du contraste

Extrait d'un livre à paraître:

Théorie du contraste.doc

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10/04/2013

A propos de "Terre lucide, entretiens sur les météores"

article paru dans Valeurs actuelles, N° 3894

LE CHOIX DE VALEURS

Terre lucide, entretiens sur les météores

de Luc-Olivier d'Algange et Philippe Barthelet

Deux hommes scrutent le ciel: "L'automne où nous entrons est singulièrement triste et gris; (...) c'est l'âme du monde qui est souffrante". Deux hommes en quête de l'âme du monde. Plus un troisième, certes invisible, mais dont la présence rayonnera, en permanence, au fil de leur dialogue peu ordinaire: René Guénon, auteur-prophète du Règne de la Quantité (1945). Car nous voilà rendus au terme d'un long processus de chute annoncée, quand toute réalité réduite à sa matérialité pure, sous la dictature du scientisme, n'aura bientôt plus qu'à tomber en poussière. Tels en sont les signes avant-coureurs: la fin des dimanches, la pieuvre du virtuel, la monstruosité en art, le tout-culturel, le littéralisme contre la littérature... Tout pour accuser "l'exotérisme dominateur" ou le culte des apparences tournant à vide. Mais nos deux platoniciens de s'aventurer au-dehors malgré le temps qui menace. Bien décidés à jouer les anti-visiteurs du soir secouant la torpeur générale. Avec un pied sur terre et l'autre dans l'invisible, ils ont, entre les deux, une mesure, une "grandeur" à laquelle se coltiner enfin.  S'ensuit une déambulation jalonnée de trouvailles merveilleuses. Résonnant des voix de Hölderlin, Novalis, Simone Weil ou Nasafî. Déambulation impromptue, histoire de "semer" le doute et de nous transporter en "hypnosophie": dans cet état de sommeil créateur auquel s'abandonnent les enfants. Au réveil, on a cessé de prendre pour chimères Dieu, la gnose ou les romans d'aventure: l'Histoire ne procède-t-elle pas elle-même d'un mystère hors de portée ? Mystère suffisamment grand pour renvoyer à une présence. A une royauté. Mais qui ne serait ni celle des "empailleurs" de Versailles, ni celle de la légalité maurrassienne. A une royauté... enfin de ce monde. Une interprétation magistrale de la chute des temps, doublée d'un appel initiatique à la renaissance.

                                                                                                     Anne-Sophie Yoo

Arma Artis, collection Traités diamantins, 304 pages, 35 euros.

www.arma-artis.com

 

 

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08/04/2013

Mythe et Logos

Mythe et Logos

Nous savons depuis Hölderlin et Nietzsche que la pensée grecque ne fut pas seulement dévouée à la mesure et à la clarté telles que nous les concevons aujourd'hui. La mesure, loin d'être seulement cette parcimonie de l'intelligence, voire cette étroitesse de caractère propre aux morales utilitaires, sans doute en faudrait-il chercher le sens ailleurs que dans les "nobles glaçons" de nos habitudes ratiocinantes, dont parlait Jean Cocteau, et, par exemple, dans les spéculations pythagoriciennes ou dans le néoplatonisme ardent de l'Empereur Julien: mesure d'infini alors, ou mesure confrontée à l'infini, s'en faisant l'épreuve, comme une balance (dont l'axe serait l'Axis mundi) qui laisse se reposer, de part et d'autre, un visible et un invisible, d'égale importance. Car si la pensée olympienne est claire, d'une clarté jamais entrevue avant elle, ni depuis lors, cette clarté est chargée d'une puissance tout à la fois intellectuelle et ouranienne sans commune mesure avec la clarté rationnelle qui suffit à planifier les activités ordinaires du travail ou de la didactique. La mesure et la clarté grecque ne peuvent se comprendre sans les dieux qui la manifestent, ces dieux qui appartiennent à un invisible qui est la condition même du visible.

Nous autres modernes admirons les oeuvres de l'art et de la pensée grecque tout en méconnaissant ce qui en est le principe et qui demeure en elles comme un profonde raison d'être. Sur le passé antique, comme sur le passé médiéval, nous projetons nos propres façons de voir, notre inquiétude et nos indigences et nous admirons les conséquences au détriment des causes. Or pour ressaisir la pensée grecque dans sa plasticité, dans ses gradations infinies, dans son mouvement, dans son émotion, il nous faudrait remonter en amont de la séparation que nous opérons, comme si elle allait de soi, entre le Mythe et le Logos. Platon, certes, distingue le Mythe et le Logos tout en ne cessant d'établir entre l'un et l'autre une circulation qui nous enchante autant qu'elle nous déroute. Les néoplatoniciens, de Plotin à l'Empereur Julien, quant-à eux, refondèrent le Logos dans le Mythe en faisant du Logos lui-même un mythe fondateur, en reconnaissant dans le Logos, une puissance héliaque et divine.

L'étonnement, l'enchantement, l'ivresse, le merveilleux, l'extase que nous dissocions des travaux de la raison (à laquelle nous réduisons désormais le Logos, celui-ci n'étant plus que le logos de la logique) loin d'appartenir à un autre monde que celui du réel, animaient comme autant de grâces, de périls et de faveurs toutes les apparences, des plus augustes et lointaines aux plus proches et familières. La logique elle-même, dont les Grecs sont dans une certaine mesure les inventeurs, à tout le moins pour nous, leurs héritiers, leur apparaissait mystérieusement en accord avec les forces qui régissent le monde et comme un aperçu éblouissant de ses arcanes. Loin d'être cette routine de la pensée qui accompagne les tractations économiques et les planifications technologiques, la logique ailée, devineresse, leur apparut sans doute comme une pénétration dans la profondeur de l'être et comme une entente possible, une entente sacrée, de l'entendement humain avec la musique des sphères.

Rien n'est plus difficile à saisir, pour nous qui vivons dans un monde disjoint, que cette entente entre la raison et le merveilleux, entre la clarté des lignes et l'intensité du numineux, - encore qu'elle subsiste, sous quelques aspects dans le "merveilleux raisonnable" de Perrault, qu'évoquait Pierre Boutang, et dans les mythologies chasseresses et apolliniennes de la France classique, et plus tardivement, dans l'oeuvre poétique et cinématographique de Jean Cocteau. Mais sinon cette ligne de crête, force est de reconnaître que nous sommes généralement emprisonnés dans une fausse alternative et qu'abandonnant les ressources de la plénitude jadis aimée, jadis couronnée, nous en sommes réduits à devoir choisir entre le merveilleux et la raison, à prendre le parti soit du Mythe, redevenu alors mensonge, récit fallacieux, soit le parti du Logos, ramené à une rationalité aux conséquences souvent déraisonnables. A vivre seulement dans une moitié de monde, c'est le monde entier que nous perdons, le Logos s'étiolant de sa rupture avec le Mythe et le Mythe laissé à lui-même devenant monstrueux ou cauchemardesque.

Si le Logos nous ouvre les portes de la sapience, le Mythe nous ouvre celles de l'amour. Or que nous dit le Choeur de la Médée d'Euripide ? Nommant Aphrodite, c'est-à-dire lui offrant l'oblation de sa présence heureuse, le Choeur nous dit qu'Aphrodite "envoie à la Sapience, pour l'assister, les dieux de l'Amour, les compagnons de toute excellence". La Sapience, la sophia, est elle-même appel amoureux, appel aux dieux de l'amour, appel à la profondeur frémissante de la déesse, qui vient de la nuit et de la mer "comme la douce respiration du vent qu'elle fait naître du Céphise".

La sapience exige l'amour qui fera de l'amour de la sagesse, de la philosophie au sens antique et étymologique, une sapience amoureuse, accordée à la beauté en tant que "vérité de l'être". Aphrodite, "déesse de l'heureuse navigation", vient en témoignage de la profondeur de l'être, au secours de la sapience. Venue des ténèbres maritimes, surgie de l'écume des flots, du plus vaste indiscernable, l'infini de la nuit s'ajoutant à la vastitude de la mer, elle engendre alors, elle-même secourue par la parole du poète, par le Logos dont le poète est l'intercesseur, "le miroir de la mer, le lointain lumineux du ciel" qu'évoque Lucrèce. Le poète fût-il "matérialiste", comme on le dit parfois de Lucrèce, reconnaît ce recours, cette hospitalité réciproque, cette entente sacrée entre le Logos et le Mythe, entre les rumeurs de la nuit maritime et les claires prairies qu'évoque l'Hymne homérique à Aphrodite "où seule l'abeille passe rêveuse au printemps".

Séparés, exilés l'un de l'autre, sans mesure ni oeuvre commune, comme saisis d'une retractation, d'un rebroussement ou d'un retrait, le Mythe et le Logos nous laissent à ce désert d'abstractions, cette effarante restriction des sentiments du vrai et beau, du sensible et de l'intelligible, corrélative d'un appauvrissement du langage tel que toute poésie et toute métaphysique en deviennent peu à peu incompréhensibles. Toutefois si le Logos se restreint et se dessèche, les Mythes, eux ne meurent point. "Ce qui fut jadis, écrit Goethe, dans tout l'éclat de l'apparaître, cela se meut là-bas, cela veut être éternel". L'être des dieux, écrit Walter Otto est "l'être de l'avoir été". Or l'avoir été demeure, ne fût-ce que dans le chant du poète qui témoigne du chant des Muses. "Cela n'est jamais advenu et pourtant c'est toujours" écrit l'Empereur Julien. Et ce "là-bas", cet "éternel", ce "toujours" où sont-il sinon dans la recouvrance du moment présent ?

Homère, dans l'Iliade nomme les dieux "ceux qui vivent légers". Cette légèreté, cette apesanteur, nous seraient-elles ôtées à jamais ? La recouvrance nous est-elle à jamais interdite, et, avec elle, tous les enchantements nuptiaux de la rencontre du Mythe et du Logos ? Comment le croire, si nous devinons encore la profondeur du monde et de l'être, et si, dans cette profondeur, nous pressentons les dieux dans leur retrait ? Comment le croire, sinon dans un saisissement mortel qui nous laisserait comme interdits face au monde, statues de sel, âmes vitrifiées, imperméables ? "Si l'oeil, écrit Goethe, n'était pas soleillant, comment verrions-nous la lumière ? Si la vigueur du dieu n'était vivante en nous comment l'appel divin pourrait-il nous ravir ? "

L'épreuve du nocturne révèle par contraste le "soleillant". L'absence creuse l'abîme limpide de la toute-présence; l'exil du dieu signe sa proximité ardente. La mesure et la clarté, comme l'écume dont naît la déesse de l'amour, viennent à nous sur des houles de nuit.

Luc-Olivier d'Algange 

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A propos du "Songe de Pallas", éditions Alexipharmaque

Rappel

Un songe trop rare

 

Luc-Olivier d'Algange est décidément un auteur trop rare; que ses articles lumineux, ses ouvrages engagés paraissent dans un quasi-anonymat devrait nous interpeller. Le Songe de Pallas, sa dernière oeuvre d'inspiration gnostique, faisant suite à L'Ombre de Venise, est une référence inestimable dans le cercle très fermé des écrits qui comptent. Bien loin des modes littéraires, des thuriféraires de nos infâmes plateaux télés, il poursuit sa quête exigeante, dans la lignée abellienne, son combat pour la vérité et la beauté, avec ce souci de l'excellence stylistique qui le caractérise. Ne sacrifiant jamais la forme sur l'autel de toutes les compromissions, c'est la grâce d'écrire d'un professeur de bravoure, de constance, qui se manifeste, presque un maître spirituel autant qu'un humaniste, défiant de son regard aigu l'esprit bourgeois et ses vanités, ayant même ce courage ultime de déplaire s'il le faut: " Il est vrai que la dictature du vulgaire triomphe sur tous les fronts..."

Dans ce livre audacieux, Luc-Olivier d'Algange, ce hussard à talon rouge, fidèle à l'idéal chevaleresque, est vraiment le témoin lucide de l'écroulement de notre société moderne. Sous l'autorité des plus grands noms de la tradition primordiale - que l'on songe à René Guénon, Frithjof Schuon ou bien à Henry Montaigu, - il ensemence jour après jour le sillon polémique d'une oeuvre exemplaire, éminemment poétique: "Le secret de la souveraineté est dans l'abîme du jour".

De Platon, Plotin, à la vitalité dionysiaque de Nietzsche, d'Henry Bosco le magicien à René Daumal l'initié, il convoque les plus grands esprits universels au chevet de notre monde pourrissant, et nous entraîne vers des hauteurs olympiennes d'une perfection saisissante. De ces trois essais majeurs de philosophie politique, placés bien entendu sous l'égide de Pallas Athéna, de la source grecque à la tradition française, des présocratiques aux auteurs de la Provence légendaire, il nous mène au coeur du Mythe et du Symbole, aux antipodes des rugissantes banalités de la vie quotidienne. Ce Songe de Pallas ne peut d'adresser qu'à un petit nombre; mais pour qui voudra bien le lire, c'est aussurément une parole inspiratrice et visionnaire qui nous est offerte.

William Tellechea, Parution.com

 

à propos de L'Ombre de Venise:

 

" De quoi sont fait ces entretiens ? De tout ce qui importe. Du Vrai, du Beau et du Bien, de la morale, de la contrainte et de la liberté, du christianisme et de Dionysos. Et aussi du dandysme et de la littérature, de l'Allemagne et de l'Italie. On y croise entre quelques autres, Pessoa et Berdiaev, Guénon, Heidegger, Maître Eckhart et des poètes chinois (...). La haute teneur de ces réflexions, les thèmes abordés pourraient laisser penser que nous avons affaire à un traité aride. Il n'en n'est rien. A la froide abstraction, Luc-Olivier d'Algange préfère le chatoiement de la sensibilité. Son livre est d'un bout à l'autre passionné. Voilà pourquoi on prend un plaisir extrême à le suivre dans ses pérégrinations"

P.L.Moudenc, Rivarol.

 

" Nos vie apathiques et atrophiées trouveraient un grand profit à s'abreuver à la source de jouvence de la voix de d'Algange. Le profit en question serait de profondeur sémantique et de l'aisance des cimes. Le livre de d'Algange perce le ciel bas et lourd de l'archi-modernité pour qu'y filtre la lumière des abîmes hauturiers. Autrement dit le livre d'un Auteur. Celui dont l'oeuvre fait autorité. Des pages habitées par une allégresse inouïe..."

 

Gwen Garnier-Duguy, La Presse Littéraire.

 

 

De Luc-Olivier d'Algange, aux éditions Alexipharmaque

L'Ombre de Venise

Le Songe de Pallas

Lectures pour Frédéric II

 

www.alexipharmaque.net

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07/04/2013

Henry Montaigu

Rappel

"L'avenir est à une chevalerie inconnue

Attendre tout bonnement le retour du Roi Arthur.

Etoiles ensevelies, quel vent vous délivrera"

Henry Montaigu

A propos du Traité de la Foudre et du vent:

Traité de la Foudre et du Vent..rtf

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05/04/2013

Entretien avec la revue "Les Flèches d'Or".

Entretien avec Les Flèches d'Or.rtf

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02/04/2013

D'Annunzio, "entre la lumière d'Homère et l'ombre de Dante"

D'Annunzio.doc

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01/04/2013

Bibliographie

Bibliographie (ouvrages actuellement disponibles) de Luc-Olivier d'Algange

Aux éditions Alexipharmaque: www.alexipharmaque.net

L'Ombre de Venise

Le Songe de Pallas

Entretiens avec des Hommes remarquables (collectif), préface d'Alain de Benoist

Lectures pour Frédéric II

 

Aux éditions Arma Artis:

www.arma-artis.com

Fin mars. Les hirondelles

Terre lucide, entretiens sur les météores ( avec Philippe Barthelet)

Le Chant de l'Ame du monde

Lux umbra dei

Propos réfractaires

 

 

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Eloge de la forme brève.

Eloge de la forme brève..doc

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29/03/2013

un article d'André Murcie à propos du "Chant de l'Ame du monde", éditions Arma Artis.

Un article d'André Murcie à propos du Chant de l'Ame du monde, éditions Arma Artis..docx

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28/03/2013

Quolibets, journal de lectures de Christopher Gérard aux éditions L'Age d'Homme.

 Le  "Journal de lectures" de Christopher Gérard, qui vient de paraître aux éditions L'Age d'Homme sous le titre de Quolibets (au sens étymologique, précisons, de quod libet,  ce qui plaît),  nous offre non seulement une suite d'hommages et d'invitations à la lecture, d'une belle allure stendhalienne, mais aussi, dès son exorde, précédé d'un hymne à Apollon, un Manifeste; celui de l'Ordre secret, impondérable, immémorial des Nobles Voyageurs que Dominique de Roux se proposait naguère de "réformer et de reformer".

Cet Ordre informel, implicite mais fervent - dont les auteurs évoqués ici sont tous plus ou moins les récipiendaires, - suppose une profondeur qui n'exclut pas la désinvolture. Barbey d'Aurevilly,  Ernst Jünger, Guy Dupré, Jean Parvulesco, Nicolas Gomez Davila y côtoient Paul Morand, Roger Nimier, André Fraigneau ou Gabriel Matzneff.

Une part royale est offerte aux contemporains réfractaires qui participent d'une nouvelle secessio nobilitatis par "exil intérieur d'une phratrie  qui se tient à l'écart du triste festin sur lequel se ruent les laquais. Nobilitas dépourvue de titres et de patrimoine matériel, comme il se doit".

Voici donc Renaud Camus, Alain de Benoist, Jean Clair, Bruno de Cessole, David Mata, Arnaud Bordes, Richard Millet, Michel Mourlet, Sarah Vajda et bien d'autres, pour nous rappeler, quoiqu'en dise une critique incurieuse, que les écrivains français ne manquent pas.

De quelle nature est cette littérature ? Christopher Gérard ne nous le voile point:  "La Littérature comme sacerdoce. L'écriture comme théurgie, comme exaltation de la beauté du monde visible et invisible. L'écriture doit consister à chanter les fiançailles et les noces plutôt que le divorce, l'Amour qui tout étreint plutôt que la Discorde aux noires prunelles: l'art comme digue dressée face au déclin, aux forces de la déréliction et de la mort. Si la littérature n'est pas une forme de dévoilement, si elle ne nous protège pas comme le dit Kundera dans L'Art du roman, contre "l'oubli de l'être", elle n'est que profane c'est à dire insignifiante".

 

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Witkacy contre le "nivellisme"

Rappel

Notes sur l'oeuvre de Stanislas Ignacy Witkiewicz, dit "Witkacy".

Le Désastre et l'Adieu dans l'oeuvre de Witkacy:

Note sur WITKACY ( Stanislas Ignacy Witkiewicz)..doc

Les oeuvres de Witkiewicz sont disponibles aux Editions L'Age d'Homme.

ainsi que

 S.I. Witkiewicz, aux sources d'un théâtre nouveau, d'Alain van Crugten, Editions L'Age d'Homme.

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27/03/2013

un article d'Anna Calosso

Un article d'Anna Calosso.doc

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26/03/2013

Journal désinvolte 26/O3/2013

 

 Il y eut naguère, offerte aux immémoriaux comme aux nouveaux venus, un ensemble d'oeuvres, de styles, de traditions, de fidélités, que l'on nommait la culture française, - ensemble diapré aux frontières incertaines mais riche de ressacs et de réminiscences, de puissances et de légèretés, - que l'usage de la langue française, aristocratique ou populaire, éveillait presque à notre insu, et dont nous revevions des dispositions providentielles à comprendre le divers et à aimer ce qui nous était étranger ou lointain.

Dans le pur idiome du Valois Gérard de Nerval nous invitait aux mystères du romantisme allemand et de l'Orient. La Perse nous était donnée par Arthur de Gobineau. Stendhal et André Suarès nous faisaient voyager en Italie, non en touristes mais en pèlerins de la légèreté d'être, de l'art et de la beauté.

Ce lointain-proche avait pour avers le proche-lointain, la tradition de la France armoriée et armillaire dont les heures tournaient dans notre mémoire autour d'un point fixe, central, une clef de voûte impondérable, - qui est le Soi à l'intérieur du "moi", et plus vaste que lui, l'Ame du monde à l'intérieur de l'âme qui donne à nos gestes et nos voix cette impersonnalité active par laquelle la poésie nous revient, avec ses saisons et ses dieux, ses chances périlleuses: " Naviguer est nécessaire mais il n'est pas nécessaire de vivre."

*

L'enlaidissement du monde: stratégie serve de l'Adversaire pour nous faire détester le monde là où nous sommes et tels que nous sommes, nunc et semper. Ces grands travaux sont inutiles: "le ciel est au-dessus des toits".

*

Derniers livres parus:

Lux umbra dei, éditions Arma Artis

Propos réfractaires, éditions Arma Artis

www.arma-artis.com

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25/03/2013

Hommage à Philippe Muray

Hommage à Philippe Muray.doc

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24/03/2013

Raymond Abellio, le roman du huitième jour.

Abellio, le roman du huitème jour.doc

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Sohravardî, le Nord au-delà du nord.

Sohravardï.doc

 

A propos de la Théognosis persane, voir aussi dans Fin Mars.Les Hirondelles, les chapitres 9 ( Clavis hermeneutica, notes sur Henry Corbin), 10 ( Notes sur le Livre de l'Homme Parfait d'Azïzoddîn Nasafî) et 11 (Le voyage intérieur).

Fin mars. Les hirondelles, éditions Arma Artis:

www.arma-artis.com

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21/03/2013

Notes sur l'oeuvre de Pierre Boutang. Extrait de "Lux umbra dei", éditions Arma Artis.

Pierre Boutang..doc

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20/03/2013

Oniromancie. Au-delà des portes de corne et d'ivoire... Un récit de Luc-Olivier d'Algange

Oniromancie..doc

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18/03/2013

Quand l'érudition n'est pas un jeu gratuit de l'esprit mais une aventure de l'âme.

 

Article paru dans Valeurs actuelles, N° 2810:

Profil

Pour cet auteur rare, familier des moralistes européens et des mystiques persans, l'art d'écrire s'apparente à une alchimie.

Cocteau disait que les poètes vivaient très au-dessus des moyens de leur époque; le mot pourrait servir de légende à un portrait de Luc-Olivier d'Algange. Voilà un homme rare, qui unit tous les sens du mot à commencer par le premier, le plus méconnu - le plus rare... - où l'emploie Virgile: léger, mais non par ce que l'on entend par là d'ordinaire, de cette légèreté regrettable qui n'est que l'effervescence de la sottise, tout au contraire, ce qui ne pèse pas. Et tant que nous en sommes au latin, un autre mot vient aussitôt à l'esprit, et à la plume, s'agissant de lui: longanime, d'emploi si rare de nos jours qu'il n'y a plus que les vieux dictionnaires qui le connaissent. C'est pourtant la vertu la plus aimable, cette égalité d'humeur, et d'humeur précisément légère qui est la forme la plus naturelle et la plus délicate et la plus française aussi, de politesse à l'égard des êtres et des choses.

Luc-Olivier d'Algange est poète comme on respire, et l'on ne peut pas dire, comme M. Gracq le disait de la littérature contemporaine, qu'il "respire mal": est-ce que l'âme du monde respire mal ? On le voit commensal d'André Suarès, interlocuteur de Pessoa, correspondant de Novalis, compagnon d'un de ces gentilshommes de plume et d'épée - du Bartas, d'Urfé - que les professeurs, qui se rassurent comme ils peuvent avec des étiquettes, diront "baroques". Mais encore, tout aussi bien et plus mystérieusement, de la suite de Pythagore et de Plotin, de Jamblique ou de ces mystiques persans dont il parle comme s'ils étaient ses voisins de campagne, sans la moindre pose.

Il aura beaucoup écrit en abandonnant ses pages à des revues, sans trop se soucier des "feuilles tombées" - il est bien trop courtois pour être gendelettre. Peu de volumes donc: le Manifeste baroque, le Traité de l'Ardente proximité, des poèmes, le Chant de l'âme du monde (Arma Artis), le Songe de Pallas, l'Ombre de Venise (Alexipharmaque) et ce livre: Fin mars. Les Hirondelles, dont le titre est emprunté à Joubert, le plus méconnu et peut-être le plus grand de nos moralistes. L'Etincelle d'or a pour sous-titre: "Notes sur la science d'Hermès"; pour Luc-Olivier d'Algange, l'art d'écrire tel qu'il le pratique est une forme d'alchimie.

Joubert définissait la poésie comme des "paroles d'air, et lumineuses": c'est ainsi que l'auteur nous parle, et comme l'intelligence est tout d'abord générosité, au lieu de parler de soi il dit volontiers son admiration en parlant d'écrivains, de philosophes ou de mystiques.

Que si, selon la formule de Raphaël - qui est la clef d'or de la vie de l'esprit -, "admirer c'est égaler", alors on remarquera que, loin de se contenter de faire écho à ses grands devanciers (qu'il s'appellent Henry Montaigu, René Guénon, Dominique de Roux, Ernst Jünger, Henry Corbin ou Gustave Thibon, Nicola Gomez Davila ou encore Azîzoddin Nasafî), il les continue, attentif à ces "idées dont l'entendement humain serait l'instrument de perception", qui aux antipodes de l'abstraction artificielle des concepts, sont les nuances infinies de la réalité qui s'offre à nous.

On pense en refermant le livre, à une autre citation de Joubert, sur la lecture de Platon "qui est comme l'air des montagne". Elle ne nourrit pas mais elle aiguise nos organes et donne le goût des bons aliments. Luc-Olivier d'Algange est sans doute l'un des plus platoniciens de nos auteurs.

Philippe Barthelet

*

De Luc-Olivier d'Algange, aux éditions Arma Artis:

Fin mars. Les hirondelles

Le chant de l'Ame du monde

Propos réfractaires

Lux umbra dei

 

aux éditions Alexipharmaque:

L'Ombre de Venise

Le Songe de Pallas

Lectures pour Frédéric II

 

www.arma-artis.com

www.alexipharmaque.net

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17/03/2013

Lettre sur la pauvreté et l'honneur

Lettre sur la pauvreté et l'honneur.doc

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