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Rechercher : Jean Parvulesco

Chant de l'Etoile polaire, poème, en hommage à Jean Parvulesco:

Chant de l'Etoile polaire, version corrigée.docx

Extrait de Le Chant de l'Ame du monde, éditions Arma Artis

www.arma-artis.com

 

voir aussi le blog Poésie et Alchimie:

http://cinabre21.blogspot.com

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01/12/2013 | Lien permanent

Extrait d'un hommage de Jean Parvulesco à Raymond Abellio

 

"Aussi doit-on finir par accepter que l'oeuvre de Raymond Abellio romancier d'une certaine fin de l'Occident, d'une certaine clôture du cycle occidental actuellement en train d'entrer dans la nuit de son achèvement final, ne vaut surtout pas d'être lue, approchée à la lumière des événements dont elle prétend s'être fait l'écho en consignation, mais à la seule lumière secrète d'une âme dans sa procession cosmologique finale. Et nous comprendrons ainsi que ce ne sont guère la traversée cathare, et quelque peu métapsychique, des entrismes trotskistes surexités, affolés par la montée spectrale de la nouvelle guerre civile européenne en 1934, ni les ventilations parisiennes d'on ne se souvient même plus quel Pacte Synarchique, ni même la mise-à-mort rituelle de notre grand et cher Eugène Deloncle, qui peuvent donner une réponse à la démarche la plus intérieure de l'oeuvre de Raymond Abellio, mais les Ennéades de Plotin, les songeries astrales, aussi nocturnes que lumineuses, d'un Jamblique, d'un Porphyre. Et que, tous comptes faits, de n'est pas même moi, trop retenu comme je me trouve sur les barricades d'autres grandes batailles en cours, qui eus dû être chargé d'instruire la dernière légitimation occidentale de cette oeuvre si grande en son secret cosmologique, mais sans doute un Luc-Olivier d'Algange, responsable, lui, de l'actuel renouvellement de néo-platonicianisme européen, de l'émergence de la nouvelle lumière gnostique renaissante aujourd'hui en Occident. Et tout ceci dit, il me souvient de la lettre que le jeune Pascal Jardin envoyait en 1978, à Raymond Abellio, pour lui dire que sur vos hauteurs vous n'attendez plus la caution de personne."

                                                    Jean Parvulesco, 1986.

 

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30/04/2013 | Lien permanent

Lettre de Jean Parvulesco à Luc-Olivier d'Algange:

 

Scan0056.jpg

 

Paris, le 9 juin 1996

Cher Luc-Olivier d'Algange,

comment vous remercier pour l'envoi que vous m'avez assez mystérieusement fait de votre méditation poétique intitulée Car les temps sont venus de rendre grâce ?

Mais cette illumination voilée, dont vous avez tenu à me faire le don prémonitoire, n'est-elle pas, aussi, un signe confidentiel en sa transparence même, une annonce chuchotée sur la ligne de passage vers le cœur ardent de l'été, du plus grand été gnostique vers se dirigent - sont occultement attirés - les nôtres, tous les nôtres ? A votre insu peut-être, avez-vous donc été pressenti pour cela, invité à donner cours ? A faire passer la consigne ?

De toutes les façons, à présent on le sait que les temps sont venus, et que nous sommes appelés à procéder en conséquence, chacun sur le lieu de sa prédestination propre et suivant le pari halluciné de sa dernière chance, du suprême péril.

Cependant, qu'importe le propre mouvement de remontée existentielle vers l'être, si l'être lui-même n'est pas en venue vers nous ? L'épreuve ultime ne sera jamais la nôtre, mais toujours celle de l'être en marche vers lui-même.

Or, n'est-ce pas, de quoi peut-on rendre grâce, et à qui, si ce n'est à l'être lui-même, et pour le seul secret de sa remontée vers lui-même en nous, de l'abyssale décision en lui de nous revenir, de s'établir révolutionnairement en un recommencement autre ?

Tel aura été, à ce qu'il semble, le pressentiment, l'inspiration élective pour lesquels vous avez été amené à témoigner. Voyez ce qui se loge en votre blessure.

Nous sommes en première ligne, c'est dans les ténèbres mêmes de la défaillance qui nous est imposée en ces temps que se dissimulent la stratégie subversive et les très hautes armes de la victoire finale. Nous l'emporterons sur tout: c'est bien ce qui s'était irrémédiablement refermé qui s'entr'ouvrira, et qui déjà nous entraîne vers le nouvel ouvert en son incandescence si terrible.

Je reste votre

Jean Parvulesco

Que Infra Nos Nihil Ad Nos

 

 

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05/04/2015 | Lien permanent

Parvulesco/ Melville


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12/07/2014 | Lien permanent

La lumière blanche de la lune, la folie et la mort, de Jean Parvulesco, à propos d'un film de Werner Schroeter:

Jean Parvulesco avec Raymond Abellio.jpg

La lumière blanche de la lune.docx

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19/04/2015 | Lien permanent

Que le Japon vive et revive dix mille ans

un poème de Jean Parvulesco, extrait du Cahier Jean Parvulesco publié en 1989, sous la direction d'André Murcie et Luc-Olivier d'Algange, aux éditions Nouvelles Littératures Européennes 

Que le Japon vive et revive dix mille ans

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07/11/2013 | Lien permanent

Hommage à Jean Biès

Hommage à Jean Biès..doc

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31/01/2014 | Lien permanent

Jean Biès, poète et métaphysicien:

Jean Biès, poète et métaphysicien.doc

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03/04/2014 | Lien permanent

Jean-René Huguenin

 Le Journal de Jean-René Huguenin

 

 

Ces alentours, au jour le jour, de la vingtième année d'un jeune homme français valent mieux qu'un témoignage sur l'air du temps qui, à beaucoup d'égards, était déjà presque aussi irrespirable qu'aujourd'hui. Peu importe même que ces pages eussent été écrites à la fin des années cinquante et au tout début des années soixante. Leur prestige à nos yeux est dans leur intemporalité même.

S'il existe une vertu de l'extrême juvénilité, elle réside dans la passion de côtoyer ce qui échappe au temps. Ce que désormais on veut nous vendre comme étant "la jeunesse", n'est rien d'autre qu'une décrépitude accélérée, comparable aux effets spéciaux des films d'épouvante. Qui n'a été frappé de voir des enfants, en quelques mois, se transformer en soudards, c'est-à-dire en adolescent "modernes" ? La bêtise, la vulgarité leur tombe dessus d'un seul coup. Je tiens que ce n'est point là une fatalité de l'âge. Cette misère est une misère imposée. Tout, en ces temps "démocratiques", conspire à tuer les qualités les plus nobles et les plus fragiles de l'enfance. La "jeunesse" telle que nous la sert la "communication" est le nom de cet assassinat. Pour demeurer soi-même, il faut une discipline de fer. Tel est exactement le sens de la déclaration inaugurale du Journal de Jean René Huguenin: "Je veux être la Force, la Résolution et la Foi".

Résister à la vulgarité des occupations laborieuses, ou, pire encore, en proie à quelque distraction programmée, est la chose la plus difficile qui soit. A l'aube d'une vie, il importe de rassembler ses forces, si l'on veut disposer de quelque chance d'échapper à la navrante normalisation. De nos forces de caractère, d'intelligence ou d'imagination, rien, à ce moment crucial, ne doit être distrait du noble dessein. "Etre aventureux, écrit Jean-René Huguenin, ce n'est pas aller loin, c'est aller profond". Cette exigence détermine certaines aptitudes chevaleresques. Ne pas consentir à l'informe qui est le point de départ des pires conformismes, s'en tenir à l'essentiel, librement choisi, mais farouchement servi: "Ceux qui méprisent leur vie en ce monde la conservent pour le monde éternel. Ceux qui méprisent leur vie en ce monde sont les seuls à avoir jamais vécu. N'y a-t-il rien de plus honteux et dégoûtant que ces existences molles et feutrées, poursuivies par la terreur du risque, ces gens perpétuellement entourés de leur propre sollicitude, de leur propre dévouement comme d'une sueur où ils baignent complaisamment, avec parfois un frisson de répugnance, un recul de dégoût, que la grâce leur envoie l'espace d'un instant, mais qu'ils ne savent reconnaître ni conserver ?"

De belle venue et de grande lucidité métaphysique, ces phrases s'inscrivent dans cette morale héroïque qui récuse l'abominable soumission de l'homme à la vie qui n'est que la vie, c'est-à-dire une triste survie: "Je ne suis pas sur terre pour me ménager afin de mourir plus confortablement. Ma mission d'écrivain et d'homme m'interdit de participer à ces rires qui, sitôt nés, s'évanouissent et laissent place à d'autres rires éphémères. Le goût des choses périssables est sacrilège. Je veux agrandir mon âme de tout ce que je refuserai, consacrer ma vie à affirmer que je suis libre, et mourir dans l'amour des choses qui demeurent".

Il n'est point de vie humaine digne d'être vécue qui ne débute par une révolte de cette sorte. Révolte non contre l'Autorité, mais bien révolte contre la veulerie, contre l'abandon à la médiocrité. Cette morale de l'individu est le contraire d'une certaine forme d'individualisme qui prévaut actuellement, avec les conséquences que l'on voit. Selon Jean-René Huguenin, l'individu se forge pour inventer quelque idée plus libre et plus haute de la civilisation à laquelle il appartient. La nécessaire ascèse se précise dans un souci politique. Or, c'est précisément ce qu'il y a en nous grégaire qui nous interdit de servir notre tradition et d'être à la hauteur d'une véritable morale politique.

Certes, le bien et le mal sont indissociables dans le monde tel que nous nous y trouvons, mais cela ne nous interdit pas de choisir le bien, toujours plus subtil, plus léger et plus fragile, contre les pesanteurs titaniques du mal. "Dans les rapports humains, écrit Jean-René Huguenin, le mal croît avec le nombre. Le diable, oui, je crois que le diable a fait de la foule son lieu d'élection; qu'il se cache dans les replis de la multitude; qu'il n'ose s'attaquer aux âmes solitaires, mais qu'il parvient à ronger ces mêmes âmes lorsque le bruit, les voix et de nombreuses présences les étourdissent. Et qu'alors il infuse en elles son venin, qui n'est jamais que la médiocrité".

La guerre contre la médiocrité sera toujours et en toute circonstance une guerre contre le mal. Cette certitude suffit à ranger ceux qui la comprennent, du côté de Léon Bloy, de Villiers de l'Isle-Adam, de Bernanos; de tous ceux qui dénoncent le leurre abominable selon quoi la médiocrité nous protègerait du mal. La juste intuition de Jean-René Huguenin d'emblée lui désigne le véritable visage de l'Ennemi: le Tiède, dont la ruse consiste à nous faire croire que la commune-mesure, que despotiquement il exalte, aurait quelque ressemblance avec la Juste Mesure qui témoigne de l'équilibre des mondes. Il n'est rien de moins juste que la commune-mesure car elle n'est rien d'autre que l'établissement, par l'usage, de la force de pesanteur du plus  grand nombre. Force de l'état de fait, brutalité sans égale des Masses asservies et jalouses de leur servitude. Que nous reste-t-il alors, sinon la passion du témoignage et la prière ? " Contre le péché, contre la pauvreté d'âme, il n'y a que la prière, il n'y a nul autre recours que l'éternellement victorieuse prière".

                                                                                      Luc-Olivier d'Algange

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14/04/2013 | Lien permanent

Jean Biès, poète et métaphysicien:

Jean Biès, poète et métaphysicien.doc

d'autres ouvrages de Jean Biès sont disponibles aux éditions Arma Artis:

www.arma-artis.com

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08/09/2014 | Lien permanent

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