15/09/2014
Un article de Michel Marmin sur "Fin mars. Les hirondelles" de Luc-Olivier d'Algange, éditions Arma Artis.
Au sujet de Dominique de Roux, Luc-Olivier d'Algange évoque "les impondérables, les fugacités tremblantes, les chromatismes insaisissables qui sont le propre de la parole, c'est à dire du Logos, lorsque de celui-ci ne se sont pas encore emparés les idolâtres et les abstracteurs". Dans Fin mars. Les hirondelles, il convoque, outre Dominique de Roux, Joseph Joubert, Henry Montaigu, René Guénon, Gustave Thibon, Gomez Davila, André Suarès, Ernst Jünger, Henry Corbin, Azîzoddîn Nasafî, Julien Gracq... Autant de maîtres auprès de qui le néoplatonicien (pour simplifier) Luc-Olivier d'Algange a appris que la présence pure de l'être se dérobe dans le poudroiement des apparences, mais qu'elle lui est paradoxalement consubstantielle, et qu'il nous faut donc, pour l'atteindre, être doté d'une bonne boussole herméneutique. On touche là à l'essence même de la poésie (...). Les études qui composent cet ouvrage sont autant de variations sur un même thème, et la langue qui les soutient est précisément celle d'un poète.
Michel Marmin, revue Eléments, numéro 134
éditions Arma Artis, collection "Traités Adamantins":
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