08/04/2013
A propos du "Songe de Pallas", éditions Alexipharmaque
Rappel
Un songe trop rare
Luc-Olivier d'Algange est décidément un auteur trop rare; que ses articles lumineux, ses ouvrages engagés paraissent dans un quasi-anonymat devrait nous interpeller. Le Songe de Pallas, sa dernière oeuvre d'inspiration gnostique, faisant suite à L'Ombre de Venise, est une référence inestimable dans le cercle très fermé des écrits qui comptent. Bien loin des modes littéraires, des thuriféraires de nos infâmes plateaux télés, il poursuit sa quête exigeante, dans la lignée abellienne, son combat pour la vérité et la beauté, avec ce souci de l'excellence stylistique qui le caractérise. Ne sacrifiant jamais la forme sur l'autel de toutes les compromissions, c'est la grâce d'écrire d'un professeur de bravoure, de constance, qui se manifeste, presque un maître spirituel autant qu'un humaniste, défiant de son regard aigu l'esprit bourgeois et ses vanités, ayant même ce courage ultime de déplaire s'il le faut: " Il est vrai que la dictature du vulgaire triomphe sur tous les fronts..."
Dans ce livre audacieux, Luc-Olivier d'Algange, ce hussard à talon rouge, fidèle à l'idéal chevaleresque, est vraiment le témoin lucide de l'écroulement de notre société moderne. Sous l'autorité des plus grands noms de la tradition primordiale - que l'on songe à René Guénon, Frithjof Schuon ou bien à Henry Montaigu, - il ensemence jour après jour le sillon polémique d'une oeuvre exemplaire, éminemment poétique: "Le secret de la souveraineté est dans l'abîme du jour".
De Platon, Plotin, à la vitalité dionysiaque de Nietzsche, d'Henry Bosco le magicien à René Daumal l'initié, il convoque les plus grands esprits universels au chevet de notre monde pourrissant, et nous entraîne vers des hauteurs olympiennes d'une perfection saisissante. De ces trois essais majeurs de philosophie politique, placés bien entendu sous l'égide de Pallas Athéna, de la source grecque à la tradition française, des présocratiques aux auteurs de la Provence légendaire, il nous mène au coeur du Mythe et du Symbole, aux antipodes des rugissantes banalités de la vie quotidienne. Ce Songe de Pallas ne peut d'adresser qu'à un petit nombre; mais pour qui voudra bien le lire, c'est aussurément une parole inspiratrice et visionnaire qui nous est offerte.
William Tellechea, Parution.com
à propos de L'Ombre de Venise:
" De quoi sont fait ces entretiens ? De tout ce qui importe. Du Vrai, du Beau et du Bien, de la morale, de la contrainte et de la liberté, du christianisme et de Dionysos. Et aussi du dandysme et de la littérature, de l'Allemagne et de l'Italie. On y croise entre quelques autres, Pessoa et Berdiaev, Guénon, Heidegger, Maître Eckhart et des poètes chinois (...). La haute teneur de ces réflexions, les thèmes abordés pourraient laisser penser que nous avons affaire à un traité aride. Il n'en n'est rien. A la froide abstraction, Luc-Olivier d'Algange préfère le chatoiement de la sensibilité. Son livre est d'un bout à l'autre passionné. Voilà pourquoi on prend un plaisir extrême à le suivre dans ses pérégrinations"
P.L.Moudenc, Rivarol.
" Nos vie apathiques et atrophiées trouveraient un grand profit à s'abreuver à la source de jouvence de la voix de d'Algange. Le profit en question serait de profondeur sémantique et de l'aisance des cimes. Le livre de d'Algange perce le ciel bas et lourd de l'archi-modernité pour qu'y filtre la lumière des abîmes hauturiers. Autrement dit le livre d'un Auteur. Celui dont l'oeuvre fait autorité. Des pages habitées par une allégresse inouïe..."
Gwen Garnier-Duguy, La Presse Littéraire.
De Luc-Olivier d'Algange, aux éditions Alexipharmaque
L'Ombre de Venise
Le Songe de Pallas
Lectures pour Frédéric II
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